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En septembre 1984, à l’initiative du Docteur Charles Mérieux et de la Fondation Mérieux, le Centre européen de la Tufts University à Talloires, accueillait le 1er cours d’Epidémiologie appliquée et de biostatistique organisé par le US-Center for Diseases Control (CDC) et l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) avec le concours d’autres institutions (Agence de Médecine Préventive (AMP), Institut Pasteur Fondation, CAREPS, Faculté de médecine de Grenoble). Ce cours allait par la suite être organisé par l’Institut pour le Développement de l’Epidémiologie de Terrain (IDEA). Les stagiaires du 1er cours étaient issus de diverses institutions : Institut Pasteur, INSERM, Ecole vétérinaire de Lyon, CHU de Lyon entre autres. Au fur et à mesure du déroulement de l’enseignement, lors de discussions animées malgré le froid, eût lieu une prise de conscience collective de l’importance fondamentale pour la France du contenu de ce tout nouveau cours ainsi que de la dynamique de groupe qu’il engendrait. La thématique de l’épidémiologie de terrain était alors très novatrice en France où, à cette époque, épidémiologie rimait avec recherche et où l’épidémiologie de terrain était absente. Il paraissait évident que tout devait être mis en œuvre pour pérenniser cette démarche et permettre à l’épidémiologie d’intervention de se faire une vraie place dans le paysage français. L’idée de la création d’une association est ainsi apparue peu à peu à l’ensemble des participants du cours, stagiaires et formateurs.
Après plusieurs réunions informelles du groupe parisien et du groupe lyonnais, c’est en février 1985 que 16 “ jeunes anciens ” du premier cours se réunirent dans la prestigieuse Salle du Conseil de la Fondation Marcel Mérieux, à Lyon, pour donner naissance officiellement à l’association pour le développement de l’EPIdémiologie de TERrain EPITER (association loi 1901). Cette assemblée générale constitutive fut immédiatement suivie de la première demi-journée de formation d’Epiter (techniques d’échantillonnage) et d’un week-end à Courchevel au cours duquel le French Paradoxe du vin chaud inspira fortement les troupes dans la quête d’un nom pour l’association.
L’élan Epitérien était né et l’association a depuis continué à se développer, d’abord grâce à des initiatives et des motivations individuelles, puis avec le soutien humain et logistique de la Fondation Marcel Mérieux , de l’Ecole Nationale de Santé Publique, de la Direction Générale de la Santé, de Médecins Sans Frontières, d’Epicentre et du Réseau National de Santé Publique.
Les premières communications orales Épitériennes furent présentées au cours du 8è séminaire Yves Biraud.